Radio Dedans Dehors, R2D pour les initiés, un collectif de salariés en grève à Radio France créent une radio accessible sur Internet.
Pour y parler de la grève à Radio France, mais pas que, cette Radio est aussi celle des salariés, défenseurs de tous nos services publics, vous pouvez envoyer vos sons par mail à
radiodedansdehors@gmail.com
Vous pouvez aussi suivre le blog sur Mediapart et y poster vos commentaires
https://blogs.mediapart.fr/dedansdehors-radio
Voici le texte lu en assemblée Générale mardi 26 novembre 2019
1ère émission à écouter ici :
https://soundcloud.com/user-749085144/r2d-25-11-19-ok
En lutte contre la casse de Radio France et des services publics
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mercredi 27 novembre 2019
jeudi 21 novembre 2019
mardi 14 avril 2015
Pourquoi accepter de payer les gabegies de Radio France ?
Tous les citoyens qui paient
la fameuse « redevance » audiovisuelle (Contribution à l’audiovisuel
public) paient aussi l’épouvantable gaspillage dont les diverses directions de
Radio France sont responsables.
- Le chantier
de soi-disant « réhabilitation » de la maison de Radio France a déjà
couté 584 millions d’euros (à fin 2014).
Combien de millions allons-nous encore devoir payer avec de l’argent public pour des travaux mal exécutés, défaits et refaits sans cesse ?
Combien de millions allons-nous encore devoir payer avec de l’argent public pour des travaux mal exécutés, défaits et refaits sans cesse ?
- Trouvez-vous
normal que la plupart des contrats (et surtout leurs montants) passés par Radio
France avec des entreprises privées ne soient pas consultables et restent
secrets ?
- Tous les
collaborateurs de Radio France ne sont pas des privilégiés.
Radio
France est une entreprise de droit privé avec une mission de service public.
·
plus
de 20 % de ses effectifs (dont CEUX QUE VOUS ENTENDEZ À L’ANTENNE) sont
des Précaires en CDD dits « d’Usage Constant » ce qui est une
pratique parfaitement illégale.
·
le
salaire médian y est inférieur à 2500 euros brut.
·
nombre
de ses personnels, de par leur statut (CDD, cachetiers, …) gagnent moins que le
SMIC.
-
Par
contre, vous auriez parfaitement raison de vous insurger, comme nous, sur le
fait que :
L’entreprise compte 198 cadres de Direction (!) dont la masse salariale est supérieure à 50 millions d’euros (sur un total de 390 millions) !
L’entreprise compte 198 cadres de Direction (!) dont la masse salariale est supérieure à 50 millions d’euros (sur un total de 390 millions) !
- Quant à la
progression de carrière, elle est fulgurante pour certains (ces fameux cadres
de Direction notamment) mais stagnante pour la plupart.
Nous nous battons pour que
cesse cette gabegie ET SURTOUT pour que les gens qui font la radio ne soient pas
ceux qui paient ces errements par des suppressions d’emploi.
COMME VOUS, NOUS SOMMES DES CONTRIBUABLES
NOUS AVONS UNE MISSION DE SERVICE PUBLIC
NOUS SOMMES DONC AU SERVICE DU BIEN COMMUN.
vendredi 10 avril 2015
Revue de presse : Les systèmes d'audiovisuels publics
Au moment où à Radio France, Dominique-Jean Chertier, a été choisi comme médiateur pour trouver une issue à la situation de blocage à Radio France, Le Meilleur des Ondes revient sur les systèmes d'audiovisuels publics dans le monde.
Dans Le Monde Diplomatique, vous trouvez plusieurs articles :
Avril 2015 : Radio France Ondes Européennes
Mai 2014, par Daniel Mermet: Rapprocher le micro de la fenêtre
Juillet 2013, par Marie Bénilde sur les Blogs du Diplo : Les admirateurs du coup de force Grec
Juillet 2008, par Jean-Claude Sergent : Qui veut en finir avec le modèle de la BBC?
Sur Mediapart :
4 avril 2015, par Dan Israel : Le Conflit à Radio France est dans l'impasse
3 avril 2015, par Jean-Pierre Thibaudat : La Cour des Comptes veut étouffer la Cour des contes
1 avril 2015, par Hubert Huertas : Radio France: Une crise très politique
dimanche 5 avril 2015
La grève à Radio France est d'utilité publique
Par les grévistes de Radio France
Depuis dix-sept jours, à Radio France, les irresponsables ne sont pas ceux que l’on croit. Depuis dix-sept jours, les salariés en grève, qui échangent et se battent pour la défense de vos antennes, ont une douloureuse conscience de ce qui se joue pour l’avenir de la radio de service public. Mais cela fait bien plus de dix-sept jours que nous réclamons à notre PDG un vrai projet stratégique. Dix mois déjà que nous attendons des réponses, qu’on ne nous parle que de formats et non de contenus, de marques et non d’identité d’antennes, d’argent et non de richesses.
L’homme invisible de la Maison de la radio préfère courir les plateaux télé pour minorer honteusement le nombre de grévistes* et répéter en boucle que Radio France est le « problème ».
Une grande maison de l’artisanat
Non, nous ne sommes pas un problème mais une ressource, et donc une solution. Nous ne sommes pas un frein à la modernité mais au contraire, des acteurs de notre transformation, vigilants et éclairés. Contrairement aux clichés les plus faciles, nous ne sommes pas contre les réformes, nous réclamons une gestion honnête et efficace de notre entreprise.
Ce ne sont pas des mots en l’air : Radio France est une grande maison de l’artisanat. Nous fabriquons nous-mêmes chaque seconde que vous entendez sur les ondes. Avec un seul impératif : la qualité pour tous. La qualité du son, des paroles, des musiques, de l’information. Notre responsabilité est de préserver le vivre-ensemble plutôt que d’alimenter les peurs collectives. Nous résistons pour continuer à vous offrir ces documentaires, ces reportages long format, ces fictions, ces émissions accessibles mais qui ne cèdent pas à la facilité, ces programmes de proximité que vous n’entendez nulle part ailleurs. Nous luttons pour que nos orchestres restent dans la Maison pour y remplir leur mission de service public, car s’ils « prennent leur autonomie** », plus personne n’ira faire découvrir la musique classique dans les quartiers populaires, dans nos régions, à la rencontre de tous les publics. Tuer un orchestre, c’est comme brûler des livres.
Nous ne voulons pas réduire le reportage à des entretiens par téléphone faute de moyens, nous ne voulons pas que les radios locales fusionnent et ne puissent plus du tout s’adresser à leurs auditeurs les plus proches, nous ne voulons pas de la vedettisation de nos antennes, qui coûte cher en salaires tandis que l’enveloppe dédiée à la création et aux précaires ne cesse de maigrir.
Etre représentés par quelqu’un d’exemplaire
Radio France n’a pas pour vocation de faire du profit, mais doit gérer sainement ses finances, et cela en revanche, est de la responsabilité de nos dirigeants. Ceux qui s’engageront sur cette voie nous trouverons toujours à leurs côtés.
Or, Mathieu Gallet gaspille l’argent public pour son image et son confort personnel plutôt que de s’investir pour l’image de Radio France. Le CSA a peut-être été séduit par sa « modernité », nous sommes atterrés par sa désinvolture.
Nous découvrons chaque jour des révélations plus sidérantes les unes que les autres : ses bureaux, ses conseillers en communication, et maintenant son intention de vendre une partie des murs de la Maison de la radio. L’heure de la grande braderie aurait sonné.
Nous étions transparents, ce conflit a remis les salariés de Radio France au centre des décisions qui devront être prises.
Dans cette Maison chargée d’histoire, lieu de tant de découvertes, espace de liberté et de pensée, nous voulons au minimum être représentés par quelqu’un d’exemplaire. C’est le sens de notre motion de défiance. L’Etat doit nous dire clairement s’il veut faire vivre le service public de la radio avec des moyens à la hauteur de ses ambitions. Faute de preuve, nous considèrerons, et nos auditeurs avec, que ce gouvernement a décidé du contraire.
Depuis dix-sept jours, à Radio France, les irresponsables ne sont pas ceux que l’on croit. Depuis dix-sept jours, les salariés en grève, qui échangent et se battent pour la défense de vos antennes, ont une douloureuse conscience de ce qui se joue pour l’avenir de la radio de service public. Mais cela fait bien plus de dix-sept jours que nous réclamons à notre PDG un vrai projet stratégique. Dix mois déjà que nous attendons des réponses, qu’on ne nous parle que de formats et non de contenus, de marques et non d’identité d’antennes, d’argent et non de richesses.
L’homme invisible de la Maison de la radio préfère courir les plateaux télé pour minorer honteusement le nombre de grévistes* et répéter en boucle que Radio France est le « problème ».
Une grande maison de l’artisanat
Non, nous ne sommes pas un problème mais une ressource, et donc une solution. Nous ne sommes pas un frein à la modernité mais au contraire, des acteurs de notre transformation, vigilants et éclairés. Contrairement aux clichés les plus faciles, nous ne sommes pas contre les réformes, nous réclamons une gestion honnête et efficace de notre entreprise.
Ce ne sont pas des mots en l’air : Radio France est une grande maison de l’artisanat. Nous fabriquons nous-mêmes chaque seconde que vous entendez sur les ondes. Avec un seul impératif : la qualité pour tous. La qualité du son, des paroles, des musiques, de l’information. Notre responsabilité est de préserver le vivre-ensemble plutôt que d’alimenter les peurs collectives. Nous résistons pour continuer à vous offrir ces documentaires, ces reportages long format, ces fictions, ces émissions accessibles mais qui ne cèdent pas à la facilité, ces programmes de proximité que vous n’entendez nulle part ailleurs. Nous luttons pour que nos orchestres restent dans la Maison pour y remplir leur mission de service public, car s’ils « prennent leur autonomie** », plus personne n’ira faire découvrir la musique classique dans les quartiers populaires, dans nos régions, à la rencontre de tous les publics. Tuer un orchestre, c’est comme brûler des livres.
Nous ne voulons pas réduire le reportage à des entretiens par téléphone faute de moyens, nous ne voulons pas que les radios locales fusionnent et ne puissent plus du tout s’adresser à leurs auditeurs les plus proches, nous ne voulons pas de la vedettisation de nos antennes, qui coûte cher en salaires tandis que l’enveloppe dédiée à la création et aux précaires ne cesse de maigrir.
Etre représentés par quelqu’un d’exemplaire
Radio France n’a pas pour vocation de faire du profit, mais doit gérer sainement ses finances, et cela en revanche, est de la responsabilité de nos dirigeants. Ceux qui s’engageront sur cette voie nous trouverons toujours à leurs côtés.
Or, Mathieu Gallet gaspille l’argent public pour son image et son confort personnel plutôt que de s’investir pour l’image de Radio France. Le CSA a peut-être été séduit par sa « modernité », nous sommes atterrés par sa désinvolture.
Nous découvrons chaque jour des révélations plus sidérantes les unes que les autres : ses bureaux, ses conseillers en communication, et maintenant son intention de vendre une partie des murs de la Maison de la radio. L’heure de la grande braderie aurait sonné.
Nous étions transparents, ce conflit a remis les salariés de Radio France au centre des décisions qui devront être prises.
Dans cette Maison chargée d’histoire, lieu de tant de découvertes, espace de liberté et de pensée, nous voulons au minimum être représentés par quelqu’un d’exemplaire. C’est le sens de notre motion de défiance. L’Etat doit nous dire clairement s’il veut faire vivre le service public de la radio avec des moyens à la hauteur de ses ambitions. Faute de preuve, nous considèrerons, et nos auditeurs avec, que ce gouvernement a décidé du contraire.
*Il faut le multiplier au moins par trois puisque nous fonctionnons 24h24 et qu’un tiers des salariés est présent au tableau de service au moment des pointages. Les producteurs (présentateurs de vos émissions) étant intermittents, ils ne sont pas comptabilisés dans le personnel. Les CDD, eux, sont comptabilisés d’office comme non-grévistes, alors que les directions leur demandent de remplacer les CDI grévistes. A titre informatif, 70 % de la rédaction de France Culture, 35 % de celle de France Info et entre 30 et 50 % de celle de France Inter, une grande partie des locales étaient en grève vendredi 3 avril.
**Citation de Mathieu Gallet le 20 mars en assemblée générale.
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**Citation de Mathieu Gallet le 20 mars en assemblée générale.
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