Dans une tribune au « Monde », ils s’adressent au gouvernement pour exprimer leur inquiétude face aux suppressions de postes et à la baisse du financement de la radio publique.
Titrage du Monde. Inquiétude, le grand mot à la mode pour minimiser le refus et la résistance à la démolition des services publics, de la protection et du lien social. (ndlr)
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« Faire plus avec moins ne marche nulle part »
Nous, voix, collaboratrices et
collaborateurs des émissions de Radio France, tenons à nous adresser
collectivement au gouvernement et au ministère de la culture, dans ce
moment crucial que traverse le groupe.
Il nous importe de signaler notre inquiétude vis-à-vis de la baisse de dotation qui provoque le plan de « réorganisation stratégique » et de « départs volontaires » communiqué par la présidence.
Nous
ne sommes ni contre le mouvement ni contre le changement. Nous avons
d’ores et déjà pris à bras-le-corps la transition numérique. Nous sommes
sans cesse à l’affût de nouveaux publics, notamment chez les plus
jeunes.
Nous pensons
cependant qu’il n’y a pas de mystère : pour remplir nos missions de
service public, il faut des moyens. Radio France a déjà consenti des
réductions d’effectifs sous la présidence précédente, et a réussi l’an
passé à revenir à l’équilibre de ses finances après la suppression de
près de 300 postes. Faire plus avec moins ne marche ni à l’hôpital, ni à
l’école, ni dans les transports, ni à l’université, ni dans les lieux
d’art, etc. Pourquoi cela marcherait-il à la radio ?
Lire la suite et voir les signataires sur le site du Monde
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