Journalistes des radios
publiques, ils s'inquiètent du plan de restructuration : moins de
salariés, moins de productions aujourd'hui, c'est prendre le risque de
s'entendre dire demain que l'on ne produit plus assez, plus assez bien.
Titrage du journal Libération qui reprend le mot inquiétude, néologisme en vogue pour habiller les résistances contre la casse des services publics et la destruction du pacte et du lien social programmée par les valets du néo- libéralisme , mais qui vous a dit qu'on est inquiets? on est en lutte! (ndlr)
" Oui, Radio France a le choix !
Nous, journalistes de la radio de service public, avons le devoir de
dénoncer cette opération de désinformation que l’on entend en boucle :
«Radio France n’a pas le choix». Les économies budgétaires seraient
aujourd’hui nécessaires à sa survie et elles participeraient, comme pour
les autres services publics, à un juste effort national.
Jusqu’ici, Radio France a réussi à faire autant avec moins. Nous
produisons 100 % de nos contenus en interne. Et pourtant, depuis 2015,
280 emplois ont été supprimés discrètement au fil des départs à la
retraite. Radio France assume un tiers du coût de son chantier de
réhabilitation, chantier qui sera au final trois fois plus cher que le
budget prévu initialement. Preuve des efforts réalisés et du retour à
l’équilibre financier avec un bilan excédentaire de 7,3 millions
d’euros, nous avons même rendu de l’argent à l’Etat en payant l’an
dernier 1,6 million d’euros d’impôt sur les sociétés..."
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